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CONTES NOCTURNES.
tin et sans vous fatiguer, puis allez faire une longue promenade, et passez la journée avec vos amis que vous évitez depuis si long-temps. Nourrissez-vous de mets succulens, et buvez des vins vigoureux. Vous voyez que je m’attache uniquement à éloigner votre idée fixe, c’est-à-dire l’image que vous voyez dans cette glace ou à la fenêtre de la maison déserte, et que je veux surtout fortifier votre corps. Secondez-moi donc activement.
J’avais peine à me séparer du miroir ; le docteur qui l’avait déjà pris parut le remarquer, il fit naître en aspirant une vapeur à sa surface, et me dit en me le présentant :
— Voyez-vous quelque chose ?
— Rien, répondis-je ; ce qui était exact.
— Aspirez donc vous-même, me dit