mes bras avec ardeur, et un ange passait devant moi en me battant le visage de ses ailes glacées, et il me disait : — À quoi tendent tes désirs, toutes tes espérances ? ton œil est-il aveuglé, ta force brisée, que tu ne puisses supporter l’éclat de ton espérance, saisir ta félicité ! — Ah ! maintenant mon secret est à moi, je l’ai découvert. Il me donne la mort, mais une mort digne des anges.
— J’étais étendu sur ce lit, malade et impotent. Vint la nuit, et le délire de la fièvre qui m’avait jeté là, m’abandonna. Je me sentis calme, une douce chaleur se répandit dans tous mes membres. Il me sembla que je planais dans le ciel, porté sur des nuages. Une voix tonnante frappa mes oreilles et s’écria : — Mathilde ! — Je m’éveillai, le cœur me battait avec une violence extraordinaire. Je savais que