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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/61

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dans le prochain tournoi ; Walther de la Vogelwied exprimait l’intention de faire pour elle un vœu chevaleresque, tandis que Henri Schreiber et Jean Bitterolff s’épuisaient en comparaisons merveilleuses en l’honneur de la belle comtesse. Mais les chansons de Wolfframb parties du fond du cœur, allaient seules frapper celui de Mathilde. Les autres maîtres n’avaient pas manqué de s’en apercevoir, mais il semblait que l’amour de Wolfframb leur fût nécessaire pour échauffer le leur, et qu’il donnât à leurs vœux plus de grâce et d’énergie.

Le premier nuage qui obscurcit le bonheur et l’éclat de la vie de Wolfframb, fut le mal mystérieux de Ofterdingen. Quand il pensait à l’amitié des autres maîtres qui le chérissaient, bien qu’ils portassent aussi en leur cœur l’image de Mathilde, et à la haine rancuneuse