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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/115

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IGNACE DENNER.

beaucoup de recherches qui étaient restées inutiles, jusqu’à ce qu’enfin, un jeune homme connu pour un libertin et un dissipateur, dont l’oncle était mort de la sorte, avoua qu’il avait reçu le poison des mains de la vieille gouvernante du docteur Trabacchio. On épia la vieille femme, et on la surprit au moment où elle se disposait à emporter une petite cassette remplie de fioles étiquetées qui contenaient des matières vénéneuses. La vieille ne voulut rien avouer, mais lorsqu’on la menaça de la torture, elle avoua que le docteur préparait déjà depuis quelques années, le fameux poison connu sous le nom d’aquatofanna, et que la vente secrète de cette eau avait été la source de sa richesse. Puis il n’était que trop certain qu’il était en commerce avec le diable, qui venait chez lui sous différentes formes. Cha-