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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/132

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CONTES NOCTURNES.

— Sans doute, répondit Trabacchio ; mais sans que Giorgina le sût elle-même, cette cassette est revenue dans vos mains. Cherche seulement dans l’huis qui est placé au vestibule de la maison, tu le trouveras.

Andrès se rendit au lieu désigné et trouva en effet la cassette.

Andrès éprouvait une terreur secrète, et il ne pouvait se défendre de regretter que Trabacchio n’eût pas été mort lorsqu’il s’était trouvé dans le fossé. Sans doute le repentir et la pénitence de Trabacchio semblaient sincères ; car il passait tout son temps à lire des livres de piété, et sa seule distraction était la conversation qu’il avait de temps en temps avec le petit Georges qu’il aimait par-dessus tout. Andrès résolut cependant d’être sur ses gardes, et découvrit à la première occasion tout le mystère au comte