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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/133

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IGNACE DENNER.

de Fach, qui consentit à se taire. Ainsi se passèrent plusieurs mois. L’automne était venu, et Andrès allait plus souvent à la chasse. L’enfant restait d’ordinaire auprès de son grand-père, ainsi qu’un vieux garde qui était au courant de tout. Un soir, Andrès revenait de la chasse, lorsque le garde s’approcha de lui et lui dit : Maître, vous avez un méchant compagnon dans la maison. Je crois, Dieu me pardonne, que le diable le vient visiter par la fenêtre, et qu’il s’en va en vapeur et en fumée.

Andrès fut comme frappé d’un coup de foudre. Le vieux chasseur ajouta que depuis quelques jours, on entendait le soir des voix singulières dans la chambre de Trabacchio ; et que ce jour-là même, la porte s’étant ouverte subitement, il avait cru voir une figure couverte d’un manteau rouge galonné. Andrès courut plein de colère trouver