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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/145

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LE VŒU.

main, laissant voir sa tête blanche qui brillait comme de l’argent à la clarté du crépuscule. Une femme d’un certain âge, enveloppée d’un manteau de voyage, descendit de la voiture ; une autre femme, d’une tournure élégante, et le visage voilé, en descendit à son tour, et entra dans la maison, appuyée sur le bras du bourguemestre. À peine fut-elle entrée dans la salle, qu’elle se laissa tomber sur un fauteuil que la vieille maîtresse de la maison lui présenta, à un signe de son mari.

— La pauvre enfant ! dit la plus âgée des deux dames au bourguemestre, il faut que je reste encore quelques instans auprès d’elle. En même temps elle se débarrassa, à l’aide de la fille aînée de la maison, du manteau de voyage qui la couvrait entièrement, et l’on aperçut alors qu’elle portait un habit de nonne, avec une brillante