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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/153

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LE VŒU.

si, outre les deux chambres, il n’en avait pas une dont les fenêtres donnassent sur la partie postérieure de la maison. Il répondit négativement, et ajouta cependant qu’il se trouvait à la vérité une petite chambre sur le jardin, mais qu’à peine elle méritait ce nom, car ce n’était qu’un réduit, une cellule, où se trouvait tout au plus la place d’un lit, d’une table et d’une chaise. Célestine demanda à voir sur-le-champ cette chambre, et dès qu’elle l’eut visitée, elle déclara qu’elle était parfaitement conforme à ses désirs et à ses besoins, et que jusqu’à ce que son état en exigeât une plus spacieuse, elle n’en voulait pas d’autre. Le vieillard avait comparé cette chambre à une cellule, mais le lendemain elle avait déjà cet aspect. Célestine avait attaché une image de la Vierge à la muraille, et placé un crucifix sur la