Aller au contenu

Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/177

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
173
LE VŒU.

peine âgé de dix-huit ans alors, il s’était si bien distingué que le général en chef l’avait nommé son aide-de-camp, et âgé de vingt ans qu’il était, il avait déjà le grade de colonel. Les blessures qu’il avait reçues le forçaient de se reposer pendant quelque temps. Il était revenu dans son pays, et un message de Stanislaws à sa bien-aimée l’amenait au château du comte. Le comte Népomucéne et le médecin s’efforcèrent vainement de décider Hermenegilde à quitter sa chambre où la retenait la honte et la confusion ; elle jura de ne pas se montrer tant que le comte Xavier serait au château.

Il lui écrivit qu’il expiait bien rudement une ressemblance dont il n’était pas coupable ; mais que cette rigueur ne l’atteignait pas seul, qu’elle frappait aussi Stanislaws dont il apportait une lettre, et un message qu’elle l’empê-