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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/183

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LE VŒU.

vier ; et en effet, lorsque le repas toucha à la fin, il demanda à son domestique si sa voiture attendait. Celui-ci lui répondit qu’il l’avait dételée et conduite sous la remise par ordre du comte Népomucène, que les chevaux étaient dans l’écurie, et que Woyciech le cocher dormait à leurs pieds, sur la litière. Xavier accepta cet ordre de choses. L’opposition inopinée d’Hermenegilde l’avait convaincu qu’il était à la fois doux et convenable de rester, et de cette conviction il en vint à cette autre qu’il ne s’agissait que de se vaincre, c’est-à-dire de se défendre des explosions de tendresse qui excitaient l’esprit d’Hermenegilde et pouvaient lui nuire. Le lendemain, en revoyant Hermenegilde, Xavier réussit enfin à réprimer tout mouvement qui pût agiter son sang ; restant dans les limites étroites des convenances, et même d’un