Aller au contenu

Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/185

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
181
LE VŒU.

cérémonieuses qu’il avait prudemment adoptées. Hermenegilde se promenait dans le parc, appuyée sur le bras de Xavier, et laissait sans inquiétude sa main dans la sienne, lorsqu’assis dans sa chambre avec elle, il lui parlait de Stanislaws. Quand il n’était pas question d’affaires d’état, de la cause de la patrie, le comte Népomucène n’était pas en état de pénétrer dans la pensée des autres ; son âme morte au monde et abattue ne réfléchissait alors les objets que comme un miroir, un moment d’une manière fugitive, puis ils s’effaçaient sans laisser de traces. Sans soupçonner les sentimens d’Hermenegilde, il trouva bon qu’elle eût changé contre cet adolescent vivant la poupée que, dans son égarement, elle avait prise pour représenter son époux, et il crut voir avec beaucoup de plaisir que Xavier, qu’il aimait autant pour gendre