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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/207

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LE VŒU.

vait plus au château. Xavier ne fit que rire de cette réponse, et dit que le consentement du comte lui suffirait, et qu’on lui laissât le soin du reste. Ces paroles irritèrent fort le comte Népomucène qui déclara à Xavier qu’il ne lui accorderait jamais sa fille, et qu’il pria en même temps de quitter le château. Xavier le regarda en silence, ouvrit la porte du salon, et cria que Woyciech apportât ses bagages et conduisît ses chevaux à l’écurie. Puis il revint, se jeta dans un fauteuil près de la fenêtre et annonça avec tranquillité qu’il ne quitterait pas le château avant d’avoir parlé à Hermenegilde. Le comte lui répondit avec le même sang-froid qu’il y ferait alors un long séjour, mais que pour lui, il prendrait alors le parti de se retirer dans un autre de ses domaines. En même temps, le comte, le prince et sa femme quittè-