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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/213

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LE VŒU.

substituai un anneau d’or que je portais ; alors elle se jeta dans mes bras avec tous les témoignages de l’amour le plus ardent…

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Lorsque je m’enfuis, elle était plongée dans un profond sommeil, qui ressemblait à un évanouissement.

— Homme affreux ! misérable criminel ! s’écria la princesse hors d’elle-même.

Le comte Népomucène et le prince, qui venaient d’entrer, entendirent en peu de mots les aveux de Xavier. Combien l’âme délicate de la princesse fut blessée lorsqu’elle vit son mari et le comte trouver l’action de Xavier réparable par un mariage avec Hermenegilde !

— Non, dit-elle, jamais Hermenegilde ne donnera sa main à l’homme qui a empoisonné par un crime le plus beau moment de sa vie !