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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/39

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IGNACE DENNER.

travaillée artistement, semblable à celles que les femmes et les filles de certaines parties de l’Italie portent dans leurs cheveux rassemblés en grosses touffes. Andrès prit un air sombre ; mais au même instant, Giorgina qui était sortie de la chambre, revint en sautant, habillée et parée exactement comme elle était lorsque Andrès l’avait vue pour la première fois à Naples. La belle épingle d’or brillait dans ses cheveux noirs qu’elle avait ornés, avec une intention pittoresque, de fleurs variées, et Andrès ne put s’empêcher de convenir que le présent de l’étranger était bien fait pour réjouir sa Giorgina.

Andrès dit ces paroles avec simplicité ; Giorgina prétendit que l’étranger était leur ange gardien, qu’il les avait tirés de la plus profonde misère pour les mettre dans l’aisance, et qu’elle ne com-