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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/59

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IGNACE DENNER.

Denner ; je suis blessé au pied. Malédiction ! Pourquoi faut-il que je sois tombé ! Cependant je ne crois pas que ma blessure soit grave.

Andrès obéit, Denner tira une petite fiole de phosphore de sa poche, et à cette clarté, Andrès put visiter la blessure. Une balle avait touché le pied du bandit, d’où le sang s’échappait en abondance. Andrès pansa la blessure avec son mouchoir, et Denner donna un léger coup de sifflet, auquel on répondit de loin, alors il pria Andrès de le conduire vers une partie de la forêt qu’il désigna. Là ils ne tardèrent pas à apercevoir une faible clarté vers laquelle ils se dirigèrent. Le reste des bandits s’était rassemblé dans ce lieu. Tous exprimèrent la joie à la vue de Denner, et ils félicitèrent Andrès qui resta muet et renfermé en lui-même. On reconnut que la moitié de la bande