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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/87

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IGNACE DENNER.

cent. Vous me connaissez depuis ma plus tendre jeunesse, comment aurais-je pu, moi qui n’ai jamais fait de mal, devenir un abominable scélérat ? — Car je sais bien que vous me tenez pour un maudit brigand, et que vous m’accusez d’avoir pris part à l’attaque du château, qui a coûté la vie à notre cher et malheureux seigneur. Mais je suis innocent, par ma vie et par mon salut !

— Eh bien ! dit le vieux forestier, si tu es innocent, cela paraîtra au grand jour, quelque terribles que soient les apparences contre toi. Je me charge d’avoir soin de ton garçon, et de ce que tu laisses ici, afin que s’il est prouvé que tu n’es pas coupable, tu retrouves tout fidèlement dans mes mains.

Le commissaire prit l’argent sous sa responsabilité. En chemin Andrès demanda à Giorgina, où elle avait ca-