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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/88

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CONTES NOCTURNES.

ché la cassette qu’il voulait remettre à l’autorité ; mais elle lui avoua, qu’à son grand regret, elle l’avait rendue à Denner. À Fulda, on sépara Andrès de sa femme, et on le plongea dans un sombre et profond cachot. Quelques jours après on procéda à son interrogatoire. On l’accusait d’avoir pris part au pillage du château de Fach, et on le somma de dire la vérité. Andrès raconta fidèlement tout ce qui s’était passé depuis la première apparition de l’odieux Denner dans sa maison, jusqu’au moment de son arrestation. Il s’accusa lui-même avec un profond repentir d’avoir assisté à l’attaque de la métairie, pour sauver sa femme et son enfant, et protesta de son innocence quant au pillage du château, car il se trouvait alors à Francfort. En ce moment les portes de la salle d’audience s’ouvrirent, et Ignace Denner fut in-