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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/89

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IGNACE DENNER.

troduit. En apercevant Andrès il se mit à rire et lui cria : — Eh ! camarade, tu t’es donc laissé happer ? les prières de ta femme ne t’ont donc pas tiré d’affaire.

Les juges sommèrent Denner de répéter ses accusations, et il déclara que le garde-chasse Andrès qui était devant lui, appartenait déjà depuis cinq ans à la bande, et que la maison de chasse était son meilleur et son plus sûr refuge. Il ajouta que Andres avait toujours reçu sa part du butin, bien qu’il n’eût agi que deux fois activement avec la bande : une fois à l’attaque de la ferme où il avait sauvé Denner d’un grand danger, puis à l’affaire contre le comte Aloys de Fach qui avait été tué par un coup heureux d’Andrès.

Andrès ne put contenir sa fureur en entendant cet horrible mensonge.