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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 15, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/117

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MAÎTRE JEAN WACHT

vrir, s’il était possible, en examinant les registres des postes, la route que le comte avait suivie. Après beaucoup de peines inutiles il apprit seulement que le comte avait pris des chevaux de poste à Eylau pour aller à Allenbourg. Au-delà d’Allenbourg on perdit ses traces, cependant il était hors de doute que le comte avait pris par la Lithuanie prussienne pour se rendre en Russie, et la chose était d’autant plus certaine qu’à Tilsitt on avait enregistré l’arrivée et le départ du comte. À partir de Tilsitt on perdit de nouveau ses traces ; toutefois il sembla au jeune avocat que c’était sur la petite pente d’Allenbourg à Tilsitt qu’il fallait chercher la solution de l’énigme.

Tout chagrin et plein de soucis, il arriva par une soirée pluvieuse avec la comtesse dans la petite ville d’Inster-