jetés par hasard, je ne trouve qu’en ce lieu du calme et des consolations. C’est le sang qui coule de mon cœur déchiré qui a teint cette pierre ; mais elle est glacée ; et bientôt, lorsqu’elle pèsera sur mon cœur, elle apaisera le feu qui le consume.
La vieille dame jeta un regard douloureux sur le cœur de pierre, et en se baissant un peu pour mieux l’examiner, deux grosses larmes limpides tombèrent comme deux perles sur le pavé rougcâtre. Le vieil homme prit vivement sa main. Ses yeux brillèrent du feu de la jeunesse. Comme on voit dans l’éloignement, aux dernières lueurs du soleil, une campagne chargée de fruits et de fleurs, on distinguait dans ses regards brûlans un passé plein d’amour et de tendresse.
— Julie ! Julie ! s’écria-t-il ; car vous aussi vous avez blessé ce cœur mor-