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MAÎTRE JEAN WACHT

saient de beaucoup la sphère de sa condition. Wacht la laissait faire, parce que, ainsi vêtue, l’aimable enfant était ravissante de grâce et de beauté.

Ici je dois me hâter d’effacer une image, qui pourrait se présenter au lecteur qui s’est trouvé à Bamberg il y a longues années, et qui se rappelle la coiffure affreuse et sans goût, qui défigurait alors les plus jolis visages. Elle consistait en un bonnet uni, adhérent à la tête, qui ne laissait pas paraître la moindre petite boucle, et un ruban noir, pas trop large, qui collait exactement au front, et qui allait se joindre par derrière au bas de la nuque, en un nœud fort grossier. Par la suite, le ruban devint plus large, au point d’atteindre à la largeur démesurée de près d’une aune et demie, de sorte qu’il fallait le commander exprès dans les fabriques et qu’avec la