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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/11

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toute sa beauté dans la serre, à se répandre sur toute la nature. — Pauvre Helms, dit Eugène profondément affligé, pauvre vieil Helms, tu ne vois plus toute cette pompe, toute cette magnificence ! Tes yeux se sont fermés pour toujours; tu reposes sous le froid gazon ! Cependant, je me trompe, tu es au milieu de tous tes chers enfans que tu élevais et entretenais avec tant de soin; aucun de ceux, dont tu pleurais la mort prématurée, n’a subi cette destinée; c’est seulement à présent que tu comprends entièrement leur vie et leur amour que tu ne pouvais que pressentir. Dans le même moment, la petite Marguerite remuait et travaillait très-activement avec son arrosoir au milieu des fleurs et des plantes. — Marguerite, Marguerite ! s’écria