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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/119

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Firmino le regardait avec des yeux qui semblaient vouloir pénétrer ce qui se passait dans son âme. La mélodie ayant cessé de se faire entendre, Eugène poussa un profond soupir; et, comme s’il venait de reprendre la force de surmonter la douce mélancolie qui agitait ses sens, ses yeux se baignèrent de larmes. — Il paraît, dit Firmino en souriant, il paraît que le chant fait beaucoup d’effet sur toi ! — D’où viennent, s’écria Eugène hors de lui-même, d’où viennent ces sons célestes ? — Aucun mortel ne peut en moduler de semblables. — Cependant, tu te trompes, reprit Firmino. — C’est la comtesse Gabriela, la fille de mon patron, qui chante des romances espagnoles,