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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/127

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appelé, et qui lui dit que le cavalier espagnol était déjà venu pour le voir, et qu’il s’était entretenu avec la femme du professeur qui était descendue au jardin, très inquiète de ce que monsieur Eugène restait au lit plus long-temps que de coutume. — Elle craint que vous ne soyez malade. Le café vous attend au jardin, ajouta-t-elle Eugène s’habilla promptement, se hâta de descendre, en cherchant à dissiper de toutes ses forces le trouble que ce songe fatal avait fait naître dans son âme. Il fut très-surpris de rencontrer au jardin, la femme du professeur devant un magnifique datura fastuosa, se penchant au-dessus de ses grandes fleurs en forme d’entonnoir, et respirant avec complaisance leur délicieux parfum. — Eh ! comment, s’écria-t-elle, en