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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/134

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momens où il voyait Gabriela, sa maison lui semblait une prison sombre et solitaire; et la femme du professeur était à ses yeux le malin esprit de la séduction qui l’y avait relégué. Il ne remarquait ni le chagrin profond qui consumait la pauvre femme, ni les larmes que répandait Marguerite; et quand il daignait jeter un regard sur elles, ou leur adresser quelques mots aimables, il ne recevait pas de réponse. Quelques semaines se passèrent ainsi, lorsque Firmino se présenta un matin chez Eugène. Il y avait dans tout son être, quelque chose de gêné qui paraissait indiquer un événement extraordinaire. Après avoir échangé quelques paroles indifférentes, il fixa le jeune homme, et dit d’un ton mordant : Eugène — tu aimes la comtesse, et