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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/135

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sa possession serait le comble de tes désirs. — Malheureux, s’écria Eugène hors de lui, malheureux ! ta main comprime mon cœur, détruit mon repos et me donne la mort ! — Que dis-je, — non ! tu me fais sortir, insensé que je suis, de mes illusions ! J’aime Gabriela, — je l’aime comme jamais mortel n’a aimé, — mais cet amour me conduit à ma perte ! — Je ne vois pas cela , dit froidement Firmino. — La posséder, continua Eugène, la posséder ! — Hélas ! un mendiant peut-il aspirer à la possession des pierres les plus précieuses ! — Un malheureux, qui a méconnu sa vie, lui-même, qui ne possède qu’un cœur agité par l’amour le plus vif et le plus grand désespoir, peut-il ?... — et vous ! — vous ! — Gabriela !