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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/136

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— Je ne sais pas, dit Firmino, je ne sais pas, si ce sont tes relations misérables qui te rendent si timide. Un cœur aimant comme le tien peut viser hardiment à tout ce qui est beau et grand. — N’éveille pas, mon ami, n’éveille pas en moi un vain espoir, qui augmenterait mon malheur. — Mais, reprit Firmino, je ne vois pas de malheur sans remède, quand on est payé de retour par l’amour le plus ardent qui ait jamais brûlé le cœur d’une femme. Eugène voulut se récrier. — Calme- toi, dit Firmino, calme-toi; soulage-toi comme tu pourras, quand j’aurai fini et quand je me serai éloigné; mais à présent, écoute moi en silence. — Il n’est que trop vrai que la comtesse t’aime; elle t’aime avec l’ardeur