Aller au contenu

Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/142

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de la lumière ne tardera pas à me rappeler de cette vallée de larmes ! — Quand je reposerai sous le froid gazon , oubliée depuis long-temps par un fils, tu pourras jouir de ta liberté, de tout le bonheur que le monde doit te procurer. Un torrent de larmes étouffa la voix de la bonne vieille, qui s’éloigna lentement, en cherchant à les cacher. Eugène n’avait pas encore un cœur tellement endurci, qu’il ne se sentit profondément pénétré de la douleur mortelle de sa vénérable amie. Il vit bien , que chaque pas vers la séparation serait une insulte qui ne manquerait pas de lui donner la mort, et qu’il ne pouvait acheter à ce prix sa liberté, Il voulut attendre, — mourir ; mais, Gabriela , Gabriela ! et sa haine profonde contre la vieille se renouvela dans son âme.