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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/150

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ment. Poussé par la passion, il franchit le mur du jardin. Un morne silence y régnait, les allées étaient désertes. Enfin, Eugène s’approchant du pavillon, crut y entendre un léger bruit. — Ah ! si c’était elle ! se disait-il, agité d’une douce anxiété. Il s’approcha de plus près, regarda à travers la petite porte vitrée, et aperçut Gabriela dans les bras de Firmino….. Hurlant comme une bête féroce atteinte d’un coup mortel, Eugène se précipita sur la porte et l’enfonça; mais, à l’instant même, un froid glacial parcourut ses membres, et il tomba sans connaissance sur le seuil du pavillon. — Chassez cet insensé ! s’écria une voix ; et il se sentit soulever avec une force de géant, et jeté à la porte qui se ferma sur lui. Il se cramponna à la grille, en