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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/168

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commençait déjà à répandre ses ombres lorsqu’ils arrivèrent à Sudonieschitz. Là, le maître de poste leur conseilla de ne pas aller plus loin, du moins pour le moment, parce que depuis deux jours il était arrivé des choses telles qu’on n’en avait point vues de semblables depuis bien des années. Entre Wessali et Wittingau, la voiture de poste avait été arrêtée par des brigands, le postillon tué, deux voyageurs grièvement blessés, et entièrement dépouillés. Les soldats chargés de parcourir la contrée étaient déjà en mouvement, et le maître de poste devant recevoir des nouvelles le lendemain, les invita à les attendre, avant de se remettre en route. Willibald était fort tenté de suivre le conseil du maître de poste; Hartmann, au contraire, qui paraissait plein de courage et ne redoutait