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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/169

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point de pareils dangers, fut d’avis de suivre leur route, d’autant plus qu’ils pouvaient encore avant la nuit, atteindre le Tabor, éloigné seulement de quatre lieues, et qu’il n’était pas probable que les brigands, déjà poursuivis par les soldats s’aventurassent jusque dans cette contrée. Au contraire, la crainte devait les tenir renfermés dans leurs repaires. Wiilibald prit alors ses pistolets, les mit en état et les amorça. Hartmann riait en le voyant faire de tels préparatifs.

— Ne songe pas, lui dit-il, à te mettre en route pour l’Italie, si de semblables aventures t’effrayent, car elles sont absolument nécessaires au voyageur qui veut ajouter à ses récits tout l’intérêt qu’il faut pour les faire valoir.

— Sans doute, répartit Wiilibald,