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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/171

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terre où il resta sans mouvement. Hartmann, au moment où il chargeait son pistolet, se sentit blessé d’un coup de feu. Willibald ayant tiré son second coup, le postillon excita ses chevaux et ils partirent au galop. Les voyageurs entendirent tirer plusieurs coups derrière eux, et des cris sauvages retentirent dans les airs.

— Ho ! ho ! s’écria le postillon, lorsqu’ils furent à une assez grande distance; ho ! ho ! c’est bon maintenant, les chasseurs de M. le comte les attaquent à leur tour.

Tout cela fut l’affaire d’un instant, et chacun était encore ému du péril passé et inquiet de le voir se renouveler lorsque le postillon s’arrêta devant la nouvelle station.

La blessure qu’Hartmann avait reçue au bras droit saignait abondamment et le faisait trop souffrir