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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/172

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pour que l'on pût songer à continuer le voyage. Une misérable auberge qui n’offrait pas même les premières commodités de la vie, aucun habile chirurgien dans le voisinage, tout causa aux deux amis une inquiétude qui se changea bientôt pour Willibald en un cruel souci lorsque Hartmann après avoir été pansé par un pauvre barbier, fut saisi d’une fièvre ardente. Willibald maudissait la témérité de son ami ou plutôt sa légèreté qui, non-seulement les condamnait à s’arrêter dans ce détestable séjour, après avoir heureusement échappé aux assassins, mais encore mettait en danger la vie d’Hartmann et risquait de donner une triste issue à leur voyage.

Le lendemain matin, Hartmann déclara qu’au besoin il serait en état de poursuivre la roule; Willibald