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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/173

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indécis ne savait s’il valait mieux rester ou partir, lorsqu’un événement inattendu vint tout changer.

C’était près de là, sur les bords de la Moldau, qu’étaient situées les vastes propriétés du comte Maximilien de G. — Un domestique envoyé par lui vint prier les deux amis de se rendre au château.

— Mon maître, ajouta-t-il, vient d’apprendre que des voleurs vous ont attaqués sur ses terres, et que l’un de vous a été blessé. — Ses chasseurs sont arrivés trop tard pour vous sauver; mais M. le comte regarde comme un devoir de vous inviter à venir habiter son château, jusqu’à ce que celui de vous que les brigands ont blessé soit entièrement guéri et en état de continuer son voyage.

Les deux amis regardèrent cette invitation comme une grande faveur