Aller au contenu

Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/175

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

seul de ses regards suffisait pour lui gagner les cœurs; car ils exprimaient toute l’aimable bienveillance d’un jeune homme content de la vie.

Le comte reçut les deux amis avec un empressement qui leur parut tout à fait extraordinaire. Il offrit son bras à Hartmann pour l’aider à monter l’escalier, et il voulut que sa blessure fût aussitôt sondée devant lui par le médecin du château. Celui-ci s’en acquitta d’une main habile, et assura que la blessure n’était nullement dangereuse; qu’il suffirait d’une nuit de repos pour guérir la fièvre causée seulement par l’application du premier appareil, et que dans peu de temps la guérison serait complète.

Tandis que les deux amis prenaient les rafraîchissemens que le comte leur avait fait apporter, Willibald se