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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/182

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sant, et quand il avait ri de tout son cœur, il avançait son long nez jusqu’au milieu de la table, pour demander pardon d’être trop sensible à l’enjouement de la conversation et de s’être permis de rire à la table du comte; au contraire le comte Franz persistait à conserver un air sérieux et sinistre sans changer sa figure, et seulement de temps en temps quelques mots inintelligibles voltigeaient sur ses lèvres. La comtesse Amélie semblait n’être pas même à table; comme si l’on eût parlé un langage qui lui fût inconnu, elle ne faisait pas la moindre attention à la conversation, et ne prononçait pas le plus petit mot. Willibald qui était placé près de la comtesse, possédait un talent particulier pour forcer les dames silencieuses à parler, ou du moins à écouter. Il voulut faire bril-