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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/186

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bandonner à de tristes pensées; tandis que les deux amis échangeaient des regards observateurs, et ne se sentaient nullement portés à réparer le désordre causé par cette indiscrétion involontaire. L’ecclésiastique reprenant la parole, rompit le premier le silence et sut si bien diriger la conversation qu’il amena bientôt une saillie plaisante. Le médecin qui semblait n’avoir aucune idée de ce qui venait de se passer, et promenait de tous côtés ses regards scrutateurs, pour demander la cause de ce silence subit, partit d’un violent éclat de rire, et s’inclinant sur la table, laissa échapper ces mots :

— Pardonnez, excellence, mais il est impossible.... Les poumons, les intestins eux-mêmes en souffriraient.... On ne peut se retenir. Le vieux comte se réveilla comme