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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/187

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d’un songe, tourna ses yeux sur la face rubiconde du médecin, et s’abandonna aussi à un rire immodéré. La conversation se ranima, mais une certaine contrariété régna entre les convives, en sorte que les deux amis furent bien aises lorsque l'on desservit. La comtesse Amélie s’éloigna promptement, et alors tous les convives, à l’exception du médecin, se sentirent dégagés d’un poids énorme.

Le comte Franz était aussi devenu plus gai. Tandis que le vieux comte se rendait dans sa chambre pour se livrer selon son habitude au repos, il descendit au parc avec les deux amis.

Après avoir échangé quelques paroles avec Willibald, il ajouta d’un ton de gaîté, mais avec un peu de rudesse :

— Dans le fait , mon père ne m’a