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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/188

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pas trop vanté votre esprit et votre amabilité. Vous avez réussi à faire une chose que vous ne croyez sans doute pas si difficile, et que pour ma part j’avais cru jusqu’à présent tout à fait impossible. — Je veux dire que vous avez su amener la comtesse à parler avec vous qui lui êtes tout à fait étranger et qu’elle voit pour la première fois. Bien plus, vous lui avez, en dépit de toute pruderie féminine, fait vider un verre plein de vin. Si vous connaissiez aussi bien que moi toutes les bizarreries de la comtesse, vous ne seriez pas surpris que je vous regardasse, pardonnez-moi le terme, comme une espèce de magicien.

— Mais, repartit Willibald en souriant, j’espère n’exercer mon pouvoir magique sur elle, que pour de semblables prodiges.