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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/189

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Persuadés que, pour ne pas exciter la jalousie du jeune comte, il ne fallait pas approfondir ce chapitre, les deux amis firent tourner la conversation sur d’autres sujets, et la comtesse et ses bizarreries furent entièrement oubliées.

Après une journée passée dans la gaîté, lorsque les deux amis se trouvèrent seuls dans leur chambre : — Dis-moi, Willibald, demanda Hartmann, ne penses-tu pas qu’il y a dans ce château quelque chose d’extraordinaire.

— Mais non , répartit Willibald, je ne le pense pas; tout me paraît fort ordinaire dans ce château, et les discours du jeune homme ne me semblent pas cacher un bien grand mystère. Le jeune comte est amoureux de la comtesse, qui ne peut pas le souffrir, et le vieux seigneur