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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/191

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zer ou s’il livre sa tête à l’échafaud. Reste seulement à savoir si le comte Franz enferme son père dans la vieille tour qui, comme tu le sais, est au bout du pire.

Willibald rit beaucoup des folles idées de son ami, mais il pensa qu’en effet c’était un singulier jeu du hasard qui rassemblait là les personnages les plus importans de cette tragédie, du moins leurs noms, sauf Hermann et Daniel qui leur manquaient encore.

— Qui sait, reprit Hartmann, si nous ne les verrons point paraître demain.

Les deux amis continuèrent à parodier ensemble, chacun à sa manière, les scènes de cette tragédie, et ce joyeux entretien se prolongea longtemps encore après qu’ils se furent couchés, en sorte que le jour com-