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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/192

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mençait déjà à poindre lorsqu’ils s’endormirent.

Le lendemain, la comtesse Amélie avait une violente migraine qui la retenait dans son appartement. Le comte Franz était très-gai; il ne paraissait plus le même que la veille, et le vieux seigneur lui-même semblait soulagé d’un lourd fardeau.

La conversation fut gaie et animée durant tout le dîner, sans que rien vint la troubler. Le repas du soir vit verser à flots un vin précieux, et le comte ayant demandé aux deux amis si l'on en buvait d’aussi bon à Berlin :

— Je crois me souvenir, répondit Hartmann, une fois, dans une fête, d’en avoir bu de semblable à celui-ci, et meilleur que tout ce que je connaissais jusqu’alors.