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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/193

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— Ho ! ho ! s’écria le vieux comte dont les yeux brillaient de plaisir, nous allons voir ce que peut ma cave. Dites à Daniel , continua-t-il en s’adressant à l’un de ses domestiques, dites à Daniel d’aller chercher deux bouteilles de mon vin du Rhin séculaire, et d’apporter le vase de cristal qui lui est destiné.

On peut s’imaginer ce qu’éprouvèrent les deux amis en entendant ce nom de Daniel. Bientôt entra un homme à cheveux gris et le dos courbé, qui apporta le vin avec le vase de cristal ; les deux amis ne pouvaient détacher leurs regards de sa personne. Hartmann lança à Willibald un coup d’œil, qui voulait dire : — Eh bien ! n’avais-je pas raison ?

— En effet, c’est tout à fait merveilleux, murmura Willibald.