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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/194

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Lorsque la table fut desservie, les deux amis demeurèrent seuls à causer avec le comte Franz, et la gaîté la plus vive régnait entre eux, quand tout à coup le comte interrompit la conversation, et regardant fixement Willibald, lui demanda ce qu’il avait trouvé de si merveilleux dans l’apparition de Daniel.

Les deux amis gardèrent le plus profond silence.

— Sans doute, continua-t-il, le vieux serviteur de notre maison, a réveillé en vous le souvenir de quelque circonstance merveilleuse de votre vie, et, si cela se peut, donnez-moi l’occasion d’admirer de nouveau votre talent pour la narration, en m’en faisant part; je vous en prie, accordez-moi cette faveur.

Hartmann répondit que la présence de Daniel n’avait rapport à aucune