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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/195

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circonstance de leur vie, et qu’elle leur avait seulement rappelé une folle ressemblance qu’il ne valait pas la peine de mentionner.

Mais le comte ne se laissa pas persuader, et il persista à vouloir connaître la cause de leur étonnement. Willibald prit alors la parole :

— Les pensées intimes d’étrangers qu’un accident a amenés chez vous, peuvent-elles donc vous intéresser si vivement ?... Vous voulez savoir ce que nous avons pensé en voyant entrer le vieux Daniel; répondez d’abord à une question; Si vous participiez à la représentation d’une pièce de théâtre, ne seriez-vous point fâché de représenter un méchant caractère ?

— Si, repartit en riant le comte, si le rôle est intéressant, et offre l’occasion de déployer quelque talent,