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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/211

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Hartmann remarqua que son ami avait l’air trouble, comme si quelque chose d’extraordinaire se fût passé en lui; en effet il ne se trompait pas.

A peine les deux amis étaient-ils retirés dans leur chambre, que Willibald rompant le silence, s’écria :

— Il est temps que nous partions. Le mystère se complique toujours davantage, et je crains que, nous approchant trop des rouages qui font mouvoir une infernale machine, nous ne soyions entraînés malgré nous à notre perte. Tu sais que j’avais parlé au vieux seigneur de mes écrits. Me rendant auprès de lui avec le manuscrit que j’avais tiré de ma valise, j’entrai par distraction dans la grande salle à gauche, qui est ornée, comme tu le sais, de grands tableaux. Le Rubens que nous avons déjà admiré ensemble, me frappa de nouveau.