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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/212

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Tandis que je m’étais arrête à le contempler, une porte latérale s’ouvrit et la comtesse Amélie entra dans la salle. Tu crois peut-être qu’elle devait être encore toute troublée et hors d’elle-même après la scène du pavillon ?

Rien moins que cela !... La figure riante et l’air enjoué, elle s'approcha et se mit à parler des tableaux des différens maîtres, en se suspendant familièrement à mon bras, et en parcourant la salle avec moi.

— Mais, s’écria-t-elle tout à coup, au moment où nous étions à l’extrémité de la galerie, n’est-ce pas un peu fastidieux de s’occuper si longtemps d’images mortes ? La vie a-t-elle donc si peu d’attraits pour nous, que nous la laissions ainsi de côté ?

Puis ouvrant la porte, elle me fit