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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/216

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Cependant je ne nierai pas que dans certaines circonstances, je ne cesse de vous repousser. Si, par exemple, celui que je porte dans mon cœur dès mon enfance n’était plus de ce monde, alors vous pouvez remarquer que si je vous fais une pareille promesse, c’est que j’y ai mûrement réfléchi, et que ma résolution n’a pas été suscitée par les événemens qui viennent de se passer il y a quelques instans. Du reste, je sais que vous avez, avec votre ami, établi un parallèle entre ce château et l’exposition d’une certaine tragédie fort effrayante. Il y a là-dedans quelque chose de bizarre, de mystérieux.

— Au nom du ciel, que dire à la comtesse ?... Quelle réponse était-il possible de lui faire ? Elle me tira elle-même d’embarras en ajoutant d’un ton très-calme :