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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/229

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tait chaque matin leur déjeuner ne vint point. Les deux amis, prévoyant quelque fâcheux événement se hâtèrent de descendre. Ils ne rencontrèrent que des visages pâles et renversés, et personne ne leur dit un mot.

Enfin, ils rejoignirent l'ecclésiastique qui sortait de la chambre du vieux comte, et ils apprirent de lui tout ce qui était arrivé. — La comtesse Amélie avait disparu.

Le matin, sa femme de chambre, voyant qu’elle ne la sonnait pas comme de coutume, était allée à sa porte; mais la trouvant fermée, et ne recevant aucune réponse à ses coups ni à ses cris, elle était redescendue dans la plus grande anxiété, s’écriant que la comtesse était morte ou profondément évanouie, et bientôt tout le château s’était rassemblé devant la