Aller au contenu

Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/230

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

chambre de la comtesse. On avait forcé la porte, mais Amélie s’était enfuie dans les habits magnifiques qu’elle portait le jour précédent. Elle ne s’était pas fait déshabiller, et ne l’avait point fait elle-même, puisque ses yétemens ne se trouvaient pas dans la chambre. Un petit billet déposé sur une table de marbre, contenait ces mots écrits de sa main :

<< L’épouse vole dans les bras de son époux. »

Il paraissait inconcevable qu’Amélie eût pu fuir inaperçue. Pendant le jour, elle n’aurait pu sortir dans ses brillans atours, sans être remarquée d’une foule de personnes; et la nuit, les portes du château se trouvaient fermées? On ne pouvait croire qu’elle eût passé par sa fenêtre, vu l’élévation de l’étage qu’elle